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Bridging the Digital Skills Gap: Alternative Pathways

Canada | 2020

Digital skills and digital careers are part of every industry’s future. Yet employers say they can’t find workers with the information and communication technology (ICT) skills they need. In this report, Shortt, Robson, and Sabat explain how Canada doesn’t really have system for figuring out where digital technology jobs end and regular jobs begin – and explore how a shared definitions of digital skills and careers will be the gateway for policymakers and employers to fill any digital skills gaps.

Key Takeaways

It’s clear the digital skills gap is real, in the sense that there’s a lack of candidates with the skills required by particular employers. That said, there’s little common understand of the actual skills or knowledge that contribute to the skills gap and what’s needed to improve it. To develop good policy to address this problem, there’s a need to develop clarity and consistency in defining jobs and skills as well as innovation in skill development programming and changes to how employers hire, including considering women and skilled immigrants more often than they do now.

  1. Canada’s language to describe occupations in the labour market leaves out or mixes up many digital skills, competencies, tools and jobs. This could be stifling Canada’s economic growth and innovation. Without an agreed-upon definition of digital skills, it’s hard to hire the right people.
  2. The under-employment of skilled immigrants (not to mention under-representation of women and other groups) in the ICT industry suggests that recruitment and retention policies and practices of the very firms complaining about this gap may be contributing to the problem.

Executive Summary

Digital skills are increasingly in demand across many industries. Recent industry reports argue that a shortage of people in the workforce skilled in information and communications technology (ICT) is inhibiting the growth of innovative companies around the world. Some argue that in Canada, this global challenge is exacerbated by Canadian firms’ historically tendency to adopt new technologies at a slower than average speed—a hesitancy which many argue is itself the result of previous shortages of skilled technology workers.

While the origins and extent of the“digital skills gap” may be the source of some disagreement, this paper argues that the existence of this gap is real, provided a gap is understood as alack of candidates with the skills required by particular employers. Critically, however, its causes may be more complex than are commonly understood. For example, the under-employment of skilled immigrants and under-representation of women and other groups in the ICT industry suggests that recruitment and retention policies and practices of the very firms complaining about this gap may be contributing to the problem.
While there are multiple pathways to “digital careers”, accessing them requires innovation in skills development and in approaches to defining these roles.Yet a review of the most relevant digital skills frameworks shows that there is little common understanding of the actual skills or knowledge that contribute to the skills gap; little common understanding of the dimensions of learning and training needed to improve it; muddled distinctions between areas of knowledge, competencies, skills,and tools needed for 21st-century learning or work; and very little identification of skill levels.

In Canada, the National Occupational Classification (NOC) system provides standardized language to describe occupations in the Canadian labour market. But in this classification system, as in others, there is often confusion between a job, the skills and competencies needed to perform the job,and the specific tools and techniques needed for the job.Moreover, the NOC’s usefulness is also somewhat limited in the context of digital skills, as it has not kept pace with the emergence of technology-based occupations, such as cloud engineer, nor has it developed a clear way of including hybrid roles.

Combler les lacunes dans les compétences numériques

Les compétences numériques et les carrières en informatique font partie de l’avenir de toutes les industries.

Les employeurs affirment pourtant qu’ils n’arrivent pas à trouver de travailleurs possédant les compétences en technologies de l’information et des communications (TIC) dont ils ont besoin. Dans ce rapport, Mme Shortt, M. Robson et Mme Sabat expliquent que le Canada n’a pas vraiment de système pour différencier un emploi en technologie d’un emploi ordinaire et explorent comment le fait d’avoir des définitions communes des compétences numériques et des carrières en informatique serait, pour les décideurs politiques et les employeurs, la clé permettant de combler les lacunes relatives aux compétences numériques.

Points Clés

Il est évident que les lacunes en matière de compétences numériques sont réelles dans la mesure où il y a un véritable manque de candidats possédant les compétences dont certains employeurs ont besoin. Cela dit, il n’existe guère de consensus sur les compétences et les connaissances dont le manque contribue à ces lacunes ni sur la manière d’améliorer la situation. Pour élaborer de bonnes politiques visant à régler ce problème, il est nécessaire de définir les postes et les compétences de façon claire et uniforme ainsi que d’innover en matière de programmes de perfectionnement, et de changer la manière dont les employeurs recrutent leur personnel, notamment en tenant davantage compte des femmes et des immigrants qualifiés qu’ils ne le font actuellement.

  1. Le langage utilisé par le Canada pour décrire les professions sur le marché du travail laisse de côté ou confond de nombreux emplois, compétences et outils du domaine numérique. Cela pourrait freiner la croissance économique et l’innovation au pays. Il est difficile d’embaucher les bonnes personnes sans convenir d’une définition des compétences numériques.
  2. Le sous-emploi des immigrants qualifiés (sans parler de la sous-représentation des femmes et d’autres groupes) dans le secteur des TIC donne à penser que les politiques et les pratiques de recrutement et de rétention des mêmes entreprises qui déplorent ces lacunes pourraient contribuer au problème.
  3. It’s difficult to agree on what the digital skills gaps mean and how to solve them, since everyone uses overlapping definitions of skills, competencies, and knowledge.

Sommaire

Les compétences numériques sont de plus en plus recherchées dans de nombreux secteurs. Selon de récents rapports sectoriels, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC) freine la croissance des entreprises innovatrices dans le monde entier. Certains soutiennent qu’au Canada, ce défi mondial est exacerbé par la tendance historique des entreprises canadiennes à adopter les nouvelles technologies à une vitesse plus lente que la moyenne – une hésitation qui, selon plusieurs, résulte elle-même de pénuries antérieures de travailleurs qualifiés en technologie.

Bien que les origines et l’ampleur du « déficit de compétences numériques » ne fassent pas l’unanimité, le présent rapport soutient que ce déficit est bien réel, dans la mesure où il désigne un manque de candidats possédant les compétences requises par des employeurs précis. Toutefois, il faut comprendre que ses causes peuvent être plus complexes qu’on ne le pense habituellement. Par exemple, le sous-emploi des immigrants qualifiés et la sous-représentation des femmes et d’autres groupes dans l’industrie des TIC donnent à penser que les politiques et les pratiques de recrutement et de maintien en poste des entreprises mêmes qui se plaignent de ce déficit peuvent contribuer au problème.

Bien que les voies qui débouchent sur les « carrières numériques » soient nombreuses, il faut, pour y accéder et définir ces rôles, innover en matière de développement des compétences et d’approches. Or, un examen des cadres de compétences numériques les plus pertinents montre qu’il existe peu de compréhension globale des compétences ou des connaissances réelles qui contribuent au déficit de compétences; peu de compréhension globale des aspects de l’apprentissage et de la formation nécessaires pour le réduire; des distinctions confuses entre les domaines de connaissances, les aptitudes, les compétences et les outils nécessaires à l’apprentissage ou au travail du XXIe siècle; et une très faible détermination des niveaux de compétences.

Au Canada, le système de la Classification nationale des professions (CNP) fournit une nomenclature normalisée pour décrire les professions sur le marché du travail canadien. Mais dans ce système, comme dans d’autres, il y a souvent confusion entre un travail, les compétences et les aptitudes nécessaires pour être efficace dans ce travail, et les outils et techniques particuliers requis dans le cadre de ce travail. De plus, l’utilité de la CNP est aussi quelque peu limitée dans le contexte des compétences numériques, car elle n’a pas suivi le rythme de l’émergence des professions axées sur la technologie, comme celle d’ingénieur en infonuagique, et elle n’a pas non plus élaboré une façon claire d’inclure les rôles hybrides.

Pour ouvrir de nouvelles voies vers l’acquisition de compétences numériques, particulièrement pour les personnes actuellement sous-représentées, il faudra mieux comprendre le déploiement, la surveillance et l’évaluation des nouvelles approches en matière de détermination et d’acquisition des compétences numériques, et en matière d’emploi. Des définitions et des approches standard doivent être élaborées, établies et soutenues. Nous avons besoin de meilleures études de cas pour apprécier les effets des approches innovantes de développement et de recrutement des talents numériques, y compris les pratiques de formation et de recrutement inclusives, le réexamen des diplômes et des méthodes d’évaluation et de nouvelles formes de formation et de perfectionnement.

Published:

January 2020

Skills Next

Canadians’ needs for skills training and education are changing quickly.

In response, the Public Policy Forum (external link) , the Diversity Institute (external link)  and the Future Skills Centre (external link)  have joined together to publish Skills Next, a series that explores what is working in workplaces, universities, and the labour market – and where workers are falling through the gaps in our skills training system. Au fur et à mesure que la nature du travail évolue, les compétences vitales des Canadiens et Canadiennes doivent suivre.

En réponse, le Forum des politiques publiques (external link) , le Diversity Institute de l’Université Toronto Met et le Centre des compétences futures (external link)  se sont associés pour publier Compétences de l’avenir, une série qui explore ce qui fonctionne dans les lieux de travail, les universités et le marché du travail – et où les travailleurs passent à travers les lacunes. dans notre système de formation professionnelle.