A Typology of Gig Workers in Canada
Towards a new model for understanding gig work through human, social, and economic capital
Canada | 2020
This paper offers a conceptual framework and preliminary typology of gig work and workers, based on a thorough review and synthesis of the existing research, designed to be tested “in the field” with real gig workers themselves. This worker-centred frame is critical to rounding out the existing dialogue—which predominantly focuses on the objective conditions of work, or structure—to critically examine the role of agency in the gig economy. The tensions between structure and agency in the gig economy need to be understood and articulated for policy to play a meaningful role in this dynamic and ever-evolving space.
We make a deliberate conceptual choice to focus our inquiry on digitally enabled types of gig work, and within that space, we focus on access (how and why do gig workers gain access and entry to the gig economy?), movement (how and why do gig workers move around and within the gig economy?), and capital (what are the types of currencies being exchanged, and why?).
Gig work is a form of work that has attracted a lot of attention in recent years, with some seeing it as a positive trend increasing worker power and offering flexibility and choice, and others seeing it as a form of exploitation as employers shirk responsibilities and erode workers’ rights. Part of the reason for competing views of gig work relates to the different definitions and forms of gig work that exist.
Typologie des travailleurs à la demande au Canada
Vers un nouveau modèle de compréhension du travail à la demande par l’entremise du capital humain, social et économique
Le présent rapport entend offrir un cadre conceptuel et une typologie préliminaire du travail et des travailleurs à la demande, fondés sur un examen et une synthèse approfondis des recherches actuelles, et dont le but est d’être mis à l’essai « sur le terrain » auprès des travailleurs à la demande eux-mêmes. Ce cadre centré sur les travailleurs est essentiel à la synthèse du dialogue actuel – qui met principalement l’accent sur les conditions objectives, ou la structure, du travail – en vue de jeter un regard critique sur le rôle des agences dans l’économie à la demande. Nous devons mieux comprendre et articuler la nature des tensions entre la structure du travail et les agences, afin que les politiques puissent jouer un rôle plus significatif dans cet espace dynamique en constante évolution.
Nous avons fait un choix conceptuel délibéré en concentrant nos recherches sur le travail à la demande facilité par les plateformes numériques, et, au sein de cet espace, plus précisément sur l’accès (comment et pourquoi les travailleurs à la demande accèdent-ils à l’économie à la demande?), le mouvement (comment et pourquoi les personnes qui travaillent à la demande gravitent-elles autour de l’économie à la demande ou en font-elles partie?) et le capital (quels sont les modes de rémunération, et pour quelles raisons?).
Le travail à la demande a fait l’objet de beaucoup d’attention ces dernières années, certains le considérant comme une tendance positive habilitant davantage les travailleurs et leur offrant plus de flexibilité et de choix, alors que d’autres sont d’avis qu’il s’agit d’une forme d’exploitation permettant aux employeurs de se délester de leurs responsabilités au détriment des droits des travailleurs. Ces vues contradictoires s’expliquent en partie par la diversité des formes que prend le travail à la demande et de ses définitions.
Published:
December 2020