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Racialized Canadians and Newcomers - Foundational and Transferable Skills

Canada | 2023

This study, led by the Diversity Institute and Future Skills Centre, delves into the employment landscape of racialized Canadians and newcomers in Canada and sheds new light on a troubling reality: these groups face significantly higher rates of unemployment compared with their Canadian-born and non-racialized counterparts. 

Immigrants represent 27% of employed workers, while Canadian-born residents represent 73%. Statistics reveal a stark contrast in employment, with immigrants grappling with an unemployment rate of 7.7%, surpassing the 6.4% rate among Canadian-born individuals. Similarly, racialized people face a 9.9% unemployment rate, compared with a 7.3% rate for their non-racialized counterparts. 

Discrimination facing racialized Canadians and newcomers

Deeper analysis underscores the complex web of barriers these groups encounter in the job market. Systemic and individual discrimination hinders their progress. Canada's immigrant population is highly educated—more so than the Canadian-born population—yet this does not provide an employment advantage. Foreign credentials are undervalued, and international work experience is often disregarded. Their expertise often goes unrecognized, a “brain waste” that is all the more perplexing given employers’ concern that they cannot access skilled talent. 

The report spotlights a critical issue: the divergence in defining, assessing and nurturing skills. Immigrants grapple with skills assessment mismatches in immigration programs, as employers value different skills. Language barriers and skill adaptation also hinder internationally trained immigrants. Informal networks dominate job placements. Training programs vary in effectiveness. Many immigrant-focused courses prioritize general language skills over job-specific vocabulary, limiting market adaptation. Employer and immigrant perspectives on employment gaps differ, with employers emphasizing language and immigrants citing lack of Canadian experience and bias as barriers. An unfamiliarity with Canadian work culture and limited social networks intensify the challenges, as did the COVID-19 pandemic, which magnified disparities by disproportionately affecting specific sectors and widening the gap in access to technology.

Solutions to address employment barriers

What are some solutions? Bridging programs to provide newcomers and racialized individuals with Canadian experience and relevant skills, could help. Entrepreneurship is recognized as an empowering path, with immigrants often creating businesses, thereby generating job opportunities. Work-integrated learning programs, if tailored to include humanities and social sciences fields, also hold promise. And organizations are encouraged to link language and vocational training to employers' needs, using platforms that help with job matching. Further, individuals can do their part by taking anti-racism and similar training.

The report, a clear call to action, underscores that correcting the employment and skill-related imbalances endured by immigrants and racialized Canadians demands comprehensive change. A cohesive strategy, acknowledging the intricacies within demographics, sectors and regions, is essential. Only through such a united effort can Canada achieve an equitable job market, dismantling barriers and fostering an environment of inclusivity.

Canadiens racisés et nouveaux arrivants - Compétences essentielles et transférables

Cette étude, menée par le Diversity Institute et le Centre des Compétences futures, se penche sur le paysage de l'emploi des Canadiens racisés et des nouveaux arrivants au Canada et jette un nouvel éclairage sur une réalité troublante : ces groupes sont confrontés à des taux de chômage nettement plus élevés que leurs homologues nés au Canada et non racisés. 

Les immigrants représentent 27 % des travailleurs employés, alors que les résidents nés au Canada représentent 73 %. Les statistiques révèlent un contraste frappant en matière d'emploi, les immigrants étant confrontés à un taux de chômage de 7,7 %, dépassant le taux de 6,4 % des personnes nées au Canada. De même, les personnes racisées font face à un taux de chômage de 9,9 %, comparé à un taux de 7,3 % pour leurs homologues non racisés.

La discrimination à l'égard des Canadiens racisés et des nouveaux arrivants

Une analyse plus approfondie met en évidence le réseau complexe d'obstacles que ces groupes rencontrent sur le marché du travail. La discrimination systémique et individuelle entrave leur progrès. La population immigrée du Canada est très instruite - plus que la population née au Canada - mais cela ne procure pas d'avantage sur le plan de l'emploi. Les diplômes étrangers sont sous-évalués et l'expérience de travail internationale est souvent ignorée. Leur expertise n'est souvent pas reconnue, un « gaspillage de cerveaux » qui laisse d'autant plus perplexe que les employeurs craignent de ne pas pouvoir accéder à des talents qualifiés.

Le rapport met en lumière un problème crucial : la divergence dans la définition, l'évaluation et le développement des compétences. Les immigrants sont confrontés à une inadéquation de l'évaluation des compétences dans les programmes d'immigration, car les employeurs valorisent des compétences différentes. Les barrières linguistiques et l'adaptation des compétences entravent également les immigrants formés à l'étranger. Les réseaux informels dominent les placements. L'efficacité des programmes de formation varie. De nombreux cours destinés aux immigrants privilégient les compétences linguistiques générales au détriment du vocabulaire spécifique à l'emploi, ce qui limite l'adaptation au marché. Les perspectives des employeurs et des immigrants sur les écarts d'emploi diffèrent, les employeurs mettant l'accent sur la langue et les immigrants citant le manque d'expérience canadienne et les préjugés comme obstacles. La méconnaissance de la culture professionnelle canadienne et les réseaux sociaux limités intensifient les défis, tout comme la pandémie de COVID-19, qui a amplifié les disparités en affectant de manière disproportionnée des secteurs spécifiques et en creusant l'écart en matière d'accès à la technologie.

Solutions pour lutter contre les obstacles à l'emploi

Quelles sont les solutions ? Des programmes de transition visant à fournir aux nouveaux arrivants et aux personnes racisées une expérience canadienne et des compétences pertinentes pourraient être utiles. L'entrepreneuriat est reconnu comme une voie d'émancipation, les immigrants créant souvent des entreprises, ce qui génère ainsi des opportunités d'emploi. Les programmes d'apprentissage intégrés au travail, s'ils sont adaptés pour inclure les domaines des sciences humaines et sociales, sont également prometteurs. De plus, les organisations sont encouragées à lier la formation linguistique et professionnelle aux besoins des employeurs, en utilisant des plateformes qui facilitent le jumelage des offres d'emploi. En outre, les individus peuvent faire leur part en suivant des formations sur la lutte contre le racisme et d'autres formations similaires.

Le rapport, qui constitue un appel clair à l'action, souligne que la correction des déséquilibres en matière d'emploi et de compétences subis par les immigrants et les Canadiens racisés exige un changement global. Il est essentiel de mettre en place une stratégie cohérente qui tienne compte des particularités démographiques, des secteurs et des régions. Ce n'est qu'en unissant ses efforts que le Canada pourra créer un marché de l'emploi équitable, éliminer les obstacles et favoriser un environnement inclusif.

Published:

April 2022

Enablers and Barriers to Success in Canada’s Music Industry
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