Carrot City Designing for Urban Agriculture

Murs à Pêches

Exhibit Category / Catégorie de l'expo: City

Location/Emplacement: Montreuil, France
Dates: 1600s - present
Designers/Concepteurs: n/a
Clients: n/a

More Information/Plus d'informations: montruil.fr, Cahier Guide de Restauration des Murs à Pêches, Restauration des Murs à Pêches
Image Credits/Crédits d'images: Ville de Montreuil, Aurélie Rouquette et Delphine Vermeersch architectes du patrimoine

Project Description: (version française ci-dessous)

Over the centuries, agricultural land around Paris supplied the capital. Production, particularly varied on these fertile lands, was also distributed throughout France. Between the seventeenth and the nineteenth century, horticulturists developed the horticulture of Montreuil, planting peach trees in espalier along plastered walls made from locally-quarried rubble. These walls cleverly constructed and oriented to the sun keep the heat in the plots thus creating a micro-climate for growing fruits that luxury-market gardeners sold at the market for Parisian notables and royalty (from François I to the Tsar of Russia). In addition, in 1880, peach orchards covered 400 hectares or nearly half the town and produced 17 million fruit. In the early twentieth century, with the development of the railway, peaches were brought earlier in the season from the south, lead to the decline of this growing area. 2.50 m high, parallel and spaced 10 m apart, the walls have structured the landscape imprinting the city with their framework still visible today.

This exceptional agricultural production expanded to cover over one third of the city by 1870 (up to 600 km of walls in an area of 900 ha!). This remained until the 70s, it declined with the arrival of cheaper fruit by train from the south of France, urban land pressure, displacement of the halls at Rungis and the creation of Highway 186 cutting through the site.

In 2003, 8.6 ha were classified by a provisional measure under “sites and landscape” by order of Ministry of Environment. Today, the Municipality asserts its ambition “to make walls for a fishery district of the city that reflects the uniqueness of the site, rooted in its history and responding to current issues of sustainable development. It is proposed to make an eco-district with its own identity, agriculture that integrates the heritage and landscape values of the sector and highlights the presence of cultivated land in urban areas.”

The challenges are many (adaptation of planning regulations, technical feasibility, economic and agricultural projects, restoration of the walls and respect for the particular site ...) but carry significant potential in these neighbourhoods amazingly close to the capital.

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Description du Projet:

Au fil des siècles, l’agriculture s’est développée autour de Paris pour alimenter la capitale. Les productions, particulièrement variées sur ces terres fertiles, étaient également exportées à travers la France. Du XVIIe au XIXe siècle, les horticulteurs montreuillois développent la culture de pêchers plantés en espalier le long de murs de moellons recouverts de plâtre tiré des carrières locales. Ces murs savamment construits et orientés par rapport au soleil conservent la chaleur dans les parcelles créant ainsi un micro-climat propice à la culture de fruits de luxe que les maraîchers vendent aux halles parisiennes pour les notables et les têtes couronnées (de François 1er au Tsar de Russie). En 1880, la culture des pêches couvre 400 hectares soit près de la moitié de la ville et produit 17 millions de fruits. Au début du XXe siècle, le développement du chemin de fer, apportant les fruits précoces et meilleur marché du midi, entraîne leur déclin. Hauts de 2,50 m, parallèles entre eux et espacés de 10 m les uns des autres, les murs ont structuré le paysage imprimant dans la ville leur trame encore visible aujourd’hui.

Cette production agricole d’exception s’est développée jusqu’à couvrir plus du tiers de la ville en 1870 (jusqu’à 600 km de murs sur un territoire de 900 ha !). Maintenue jusque dans les années 70, elle déclina face à l’arrivée par le train de fruits meilleur marché provenant du sud de la France, la pression foncière urbaine, le déplacement des halles à Rungis et la percée de l’autoroute A 186 firent le reste.

En 2003, 8,6 ha ont été classés par mesure conservatoire au titre des « sites et du paysage » par décret du ministère de l’environnement. Aujourd’hui, la Municipalité affirme son ambition « de faire des murs à pêches un quartier de la ville qui traduise le caractère exceptionnel du site, en s’enracinant dans son histoire et en répondant aux enjeux actuels du développement durable. Il est proposé d’en faire un éco-quartier avec une identité propre, agri-culturelle qui intègre les valeurs patrimoniales et paysagères du secteur et valorise la présence de terres cultivées en milieu urbain. »

Les défis sont nombreux (adaptation du règlement d’urbanisme, faisabilité technique, agronomique et économiques des projets, restauration des murs et respect de la particularité du site…) mais porteurs de potentialités importantes dans ces quartiers étonnants à deux pas de la capitale.

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